Le Port Saint Louis a changé de tutelle mais les valeurs et les cotisations restent les mêmes !

Nous passons donc sous la responsabilité de TPM et Anthony Beziaud s’occupera désormais de l’organisation du port et des mouillages.

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Anthony Beziaud est très attaché au côté patrimonial des Pointus, je l’ai rencontré il y a quelques années pour expertiser ces embarcations grâce à notre président, Bernard Peysselier et nous avons fait le tour des ports gérés par TPM :

(Port saint Louis, Saint Mandrier, La Madrague à Giens, Porquerolles) de manière à vérifier le bon entretien des pointus afin d’avoir des réductions sur les cotisations portuaires.

 

J’ai pu ainsi rencontrer plusieurs responsables de port avec lesquels nous avons passé de bons moments d’échange et de partage dans le cadre des rassemblements de pointus éventuels à venir, Saint Mandrier semble le plus facile à joindre.

                                                                

Gérald Polito, président de l’Association des pointus de saint Mandrier, qui est un puit de science nautique ne demande qu’à partager et à transmettre ses immenses savoirs et expériences dans le cadre de la tradition. De plus Saint Mandrier a un quai d'accueil qui favorise les manifestations nautiques.  Il y a déjà le Vire-Vire, auquel nous pouvons participer, nous verrons ensuite ce qu'il sera possible de faire avec les associations de la rade : La Seyne sur Mer, Les Sablettes, Giens et pourquoi pas le Quai des volies latines du port de Hyères, acuellement en projet                                                           

        

       

D’autre part, n’étant jamais à court d’idée, je voudrais vous parler du bateau emblématique de Toulon, pointu toulonnais ou RAFIAU. Entaché par une dénomination péjorative, à juste raison, c’est un pointu qui est mal foutu, inélégant, avec une étrave incurvée vers l’arrière.

 

Pourquoi ?

- Ce bateau ramenait les marins en goguette sur les bateaux gris mouillés en rade, et le capian, retourné vers l’arrière permettait un abordage plus facile contre les parois verticales des bateaux militaires.

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- D’autre part les taxes étaient calculées sur la longueur de coque et de pont, ils étaient donc gagnants financièrement.

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- C’est le cas également du ciotadin qui lui n’avait pas d’obligations militaires.

 

Pourquoi ne pas essayer avec l’aide de TPM de reconstruire le bateau emblématique de Toulon ?

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"Méfiez-vous des rêveurs éveillés, c’est Lawrence d’Arabie qui le disait, et puis si c’est pas sûr c’est quand même peut être (Jacques Brel) !

                                                  Benjamin Dauthier